Au XVème siècle, en Inde, le 1er recueil à mentionner le mot « Yoga » est le Hatha Yoga Pradipika.
Ce recueil écrit en Sanskrit (langue utilisée à l’époque en Inde), décrit explicitement des postures (Asana), des techniques de respiration (Pranayama) et de méditation (Dhyana). Tout cela avec pour objectif l’atteinte d’un état de connexion avec l’univers, le « tout » qui nous entoure, qui procure sérénité et bien-être.
Vers les années 1900, T.Krishnamacharya, grand professeur Hindou initiateur du yoga moderne, lui donne une portée plus thérapeutique en intégrant la notion de degrés (évolution) dans les postures qui permet une meilleure adaptation à l’élève, le Hatha Yoga était né.
Son fils, TKV. Desikachar, poursuit cet enseignement dans la même lignée : « C’est la pratique du yoga qui doit s’adapter à chacun » -TKV Desikachar- 1995
D’autres disciples de T.Krisnamacharya, ont fait évoluer le yoga de différentes manières et ont donné naissance à d’autres courants dont nous entendons parler aujourd’hui : Ashtanga Yoga, Yoga Iyengar…
Ce qu’il faut retenir, c’est que la mise en oeuvre des postures n’est pas un but en soi dans le yoga (mot sanskrit qui se traduit en Français par « union« ). La pratique posturale (Asana) permet d’atteindre une union corps-esprit, une conscience du moment présent.
La pratique respiratoire (Pranayama) permet d’établir un lien souffle-mouvement, elle nécessite de la concentration.
Cette concentration sur son corps et ses ressentis, est une forme de méditation. Et c’est tout l’objectif d’une séance de yoga, cet état de méditation, d’apaisement du mental, être dans l’instant présent, ici et maintenant.